dimanche, octobre 5, 2025
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Solaire stratosphérique : il fait toujours beau au-dessus des nuages…

L’énergie solaire connaît une évolution prometteuse avec un projet aussi audacieux qu’innovant : capter les rayons du Soleil au-dessus de la couverture nuageuse, grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur un aérostat. Portée par une équipe de chercheurs français, cette expérimentation, diffusée récemment dans une vidéo en partenariat avec Le Monde, pourrait révolutionner la production d’électricité solaire.

À l’origine du projet, une équipe issue de l’Institut Photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF), rassemblant des chercheurs du CNRS, de l’École polytechnique et de Chimie ParisTech – PSL. Leur idée : tirer profit de la lumière du soleil là où elle est la plus intense et la moins filtrée, c’est-à-dire à plus de six kilomètres d’altitude, au-dessus des nuages et de la pollution.

Grâce à des cellules photovoltaïques souples, ultralégères et à haut rendement, l’équipe a équipé un ballon captif gonflé à l’hélium, lancé depuis le site du SIRTA (Site Instrumental de Recherche par Télédétection Atmosphérique) à l’Université Paris-Saclay. Ce démonstrateur aérien a permis de tester en conditions réelles les performances et la robustesse de ces modules solaires innovants.

Le défi n’est pas uniquement technique : à ces altitudes, les cellules doivent résister à des vents violents, de basses températures et une exposition prolongée aux UV. Mais l’intérêt est de taille : capter l’énergie solaire sans les intermittences causées par les nuages ou l’alternance jour-nuit, en visant un potentiel de production bien plus stable que celui des installations terrestres.

Jean-François Guillemoles, directeur de recherche au CNRS, Yoan Bourlier de l’École polytechnique et Géraud Delport du CNRS soulignent le caractère multidisciplinaire du projet, mêlant chimie des matériaux, ingénierie aérospatiale et physique atmosphérique.

Cette approche ouvre la voie à un nouveau champ de développement pour les énergies renouvelables. À long terme, ces ballons solaires pourraient constituer une alternative aux centrales photovoltaïques au sol ou sur toiture, notamment dans des zones densément peuplées ou à l’ensoleillement irrégulier.

Ce projet incarne l’esprit de l’innovation scientifique française, soutenu par des établissements de recherche de premier plan. Si les essais se poursuivent avec succès, le solaire stratosphérique pourrait bien devenir une pièce maîtresse du mix énergétique de demain.

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10 Commentaires

  1. comment imaginer d’installer des centaines de MW à 6000 mètres d’altitude ?
    je m’étonne que TECSOL diffuse ce genre projet chimérique en laissant croire que ce sera « une pièce maitresse du mix énergétique de demain  »
    Michel FEYRIT
    SIPHEM et GAREP

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    Michel FEYRIT
    SIPHEM et GAREP

  6. Michel Feyrit, Vous avez peut-être raison sur certains points, mais au regard de la qualité des chercheurs de l’IPVF et du CNRS engagés dans cette initiative, je pense qu’il serait sage de faire preuve de davantage de prudence. L’histoire des sciences regorge d’exemples où des idées initialement jugées irréalistes se sont révélées être de véritables avancées.
    Il faut savoir laisser sa chance au projet…

  7. Michel Feyrit, Vous avez peut-être raison sur certains points, mais au regard de la qualité des chercheurs de l’IPVF et du CNRS engagés dans cette initiative, je pense qu’il serait sage de faire preuve de davantage de prudence. L’histoire des sciences regorge d’exemples où des idées initialement jugées irréalistes se sont révélées être de véritables avancées.
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