A l’heure où le pétrole se fait de plus en plus rare et où l’éco-citoyenneté devient une valeur phare, la Polynésie française s’oriente vers l’utilisation d’énergies renouvelables. Ainsi, de nombreux projets patientent dans les cartons du ministère de l’Equipement qui annonce, pour 2006, la mise en place d’unités solaires connectées en réseau et d’un programme éolien dans l’archipel des Tuamotu. "L’énergie renouvelable commence à être presque plus rentable que le pétrole", explique Guillaume Ratte, conseiller technique au ministère de l’Equipement. Fort de ce constat mais surtout par souci écologique, la Polynésie française s’oriente donc de plus en plus vers les énergies propres.
Ainsi, dès cette année, le Pays mise sur la création d’unités solaires connectées en réseau, en plus des équipements existants, pour les maisons individuelles isolées. Ces nouvelles installations, d’une puissance allant jusqu’à 20 "Kilowatts/crête", permettront aux structures connectées de s’alimenter en énergie solaire, relayées par de l’électricité traditionnelle en cas de manque. "A long terme, on va essayer de tendre vers le maximum de ‘connectés réseau’", précise Guillaume Ratte qui souligne toutefois que le procédé est rentable pour des factures de courant supérieur à 250 euros. Outre l’énergie solaire, celle produite par le vent devrait également se développer, notamment dans l’archipel des Tuamotu. Un programme cofinancé à hauteur de 4,2 millions d’euros par le Pays et le Fonds Européen au Développement (FED) devrait ainsi permettre à certains sites de ce groupe d’îles d’être équipés en éoliennes.





