samedi, décembre 20, 2025
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OPHELIA : la révolution du photovoltaïque linéaire en marche, en avant-première au CIRED 2025

OPHELIALe salon CIRED 2025, rendez-vous international des réseaux électriques qui se tient du 16 au 19 juin à Genève, sera le théâtre d’une présentation inédite : le projet OPHELIA. Imaginé par un consortium réunissant CNR, Nexans, Schneider Electric, SNCF et SuperGrid Institute, ce démonstrateur préfigure un tournant technologique majeur pour le solaire en France et en Europe.

Installé dans le Vaucluse, sur une véloroute longeant le Rhône, le parc OPHELIA se distingue par son architecture électrique innovante : une distribution en courant continu moyenne tension (MVDC), à ±5 kilovolts. Cette configuration, conçue pour les infrastructures linéaires – digues, routes, voies ferrées ou pistes cyclables – ouvre la voie à une utilisation plus intensive de foncier aujourd’hui peu valorisé. À terme, cette approche pourrait transformer ces couloirs en véritables générateurs d’énergie renouvelable, contribuant à la résilience du système électrique.

Ce modèle répond à deux défis clés de la filière solaire : la raréfaction des surfaces disponibles et la nécessité d’intégrer toujours plus d’électricité décarbonée dans un réseau sous tension. En Europe, le plan RePowerEU vise 750 GWc de solaire installés à l’horizon 2030, contre 338 GWc aujourd’hui. Pour atteindre ces objectifs, la valorisation de linéaires existants devient une piste stratégique. En France, ce potentiel est estimé à 35 GWc rien que sur les infrastructures publiques.

Mais OPHELIA ne s’arrête pas à la surface. En profondeur, le projet innove en adoptant le MVDC pour transporter l’énergie sur plusieurs kilomètres, en minimisant les pertes et en facilitant la connexion à des sites de consommation ou de stockage, sans passer par une conversion en courant alternatif. De futurs micro-réseaux en courant continu pourraient ainsi irriguer data centers, bornes de recharge ou batteries avec plus de flexibilité et de sobriété.

Les composants clés sont fournis par les membres du consortium : câbles MVDC Nexans, transformateurs électroniques DC du SuperGrid Institute, appareillages de protection signés Schneider Electric. Leur mise en service, prévue à l’automne 2025 à Caderousse, servira de test grandeur nature avant une éventuelle montée à ±10 kV DC pour de plus grands parcs.

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4 Commentaires

  1. Parmi toutes les surfaces disponibles, il en est une qu’on oublie systématiquement. On ne parle jamais des toits moches. Ceux de la plupart des usines, entreprises, artisans, paysans. Des constructions souvent plus proches de hangars inadaptés aux changements climatiques. Des bâtiments qui dégradent visuellement le paysages, des sortes de verrues.
    On pourrait proposer aux propriétaires des aides à la rénovation, à l’amélioration climatique des toits moches de ces bâtiments en échange de la concession de leur surface pour des installations photovoltaïques dont la production partagée irait au voisinage. Bref, un échange de bons services où tout le monde serait gagnant, le paysages en plus avec la disparition de ces toits moches en tôles ondulées, quand il ne s’agit pas d’amiante ciment. Haro sur les toits moches de France !

  2. Parmi toutes les surfaces disponibles, il en est une qu’on oublie systématiquement. On ne parle jamais des toits moches. Ceux de la plupart des usines, entreprises, artisans, paysans. Des constructions souvent plus proches de hangars inadaptés aux changements climatiques. Des bâtiments qui dégradent visuellement le paysages, des sortes de verrues.
    On pourrait proposer aux propriétaires des aides à la rénovation, à l’amélioration climatique des toits moches de ces bâtiments en échange de la concession de leur surface pour des installations photovoltaïques dont la production partagée irait au voisinage. Bref, un échange de bons services où tout le monde serait gagnant, le paysages en plus avec la disparition de ces toits moches en tôles ondulées, quand il ne s’agit pas d’amiante ciment. Haro sur les toits moches de France !

  3. Parmi toutes les surfaces disponibles, il en est une qu’on oublie systématiquement. On ne parle jamais des toits moches. Ceux de la plupart des usines, entreprises, artisans, paysans. Des constructions souvent plus proches de hangars inadaptés aux changements climatiques. Des bâtiments qui dégradent visuellement le paysages, des sortes de verrues.
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    On pourrait proposer aux propriétaires des aides à la rénovation, à l’amélioration climatique des toits moches de ces bâtiments en échange de la concession de leur surface pour des installations photovoltaïques dont la production partagée irait au voisinage. Bref, un échange de bons services où tout le monde serait gagnant, le paysages en plus avec la disparition de ces toits moches en tôles ondulées, quand il ne s’agit pas d’amiante ciment. Haro sur les toits moches de France !

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