mercredi, octobre 22, 2025
spot_img

Revue de presse / Les Echos / Au CNRS, les chercheurs se concentrent sur le solaire

Dans une interview accordée au journal Les Echos, le directeur de la cellule Energie du CNRS, Abdelilah Slaoui, nous apprend que près d’un quart des chercheurs du CNRS se consacrent aux énergies renouvelables, avec une priorité donnée au solaire. La cellule Energie, créée en 2012, coordonne 280 laboratoires et 5 600 chercheurs pour accélérer l’innovation dans des domaines clés comme l’électrification, les nouvelles molécules, le stockage et le management de l’énergie. Dans ce contexte, Abdelilah Slaoui, aspire à une cohésion encore plus forte entre les industriels et les pouvoirs publics.

Dans sa hiérarchisation, Abdelilah Slaoui indique que près d’un quart des chercheurs (22 %) travaillent sur les énergies renouvelables, dont beaucoup dans le solaire : photovoltaïque, thermique ou solaire concentré. Environ 15 % se consacrent à l’hydrogène et aux piles à combustibles ; 13 % au stockage, au transport et à la distribution ; et 11 % au nucléaire par rapport à la détection principalement. « Dans le photovoltaïque, par exemple, nous travaillons en collaboration avec TotalEnergies et EDF au sein de l’IPVF, l’institut photovoltaïque d’Ile-de-France, sur des cellules tandem qui permettent une captation la plus optimale possible, avec une échéance de temps à trois ou cinq ans » précise-t-il.

Pour Abdelilah Slaoui, le chaînon manquant est celui de la mise à l’échelle, que les laboratoires ne peuvent pas assumer et qui relève des industriels et des investisseurs – prêts à prendre des risques sur des technologies d’avenir.

« Certes, les investissements nécessaires sont souvent très lourds. Mais d’autres pays prennent ce risque et leurs industriels surmontent leur frilosité. Dans le photovoltaïque ou les batteries par exemple, il n’y a pas que la Chine. On peut, nous aussi, avoir des industries sur notre territoire, en y mettant de la valeur ajoutée. Il est également important d’avoir de la stabilité et de la visibilité à long terme de la part des pouvoirs publics dans le domaine de l’énergie, secteur très sensible ; ce qui nous permet, à nous chercheurs, de travailler sur le long terme. Je suis sûr que tous ensemble, académiques, pouvoirs publics, industriels et investisseurs, on va y arriver » conclut-il dans un élan d’optimisme.

Le site de Les Echos

Sur le même sujet

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

- Advertisement -spot_img

Derniers articles

- Advertisement -spot_img